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Publié le 15 Février 2008

 

Les Miracles du Prophète Bien-Aimé  

 

Le Terme "miracle" est defini par tout acte qu'un être humain est incapable d'executer même si des groupements se forment à cette fin.

Si le miracle est lié à un défi, le miracle est propre aux prophètes, dans le cas contraire, le miracle n'est qu'un honneur acordé par le Seigneur à ses esclaves vertueux qu'Il choisirait.

LE Miracle a donc pour fondement les parols divines suivantes : " Croyez le Prophète dans tout ce qu'il rapporte à mon sujet" Il affirme donc la prophètie et distingue le vrai Prophète  de l'imposteur.

Le terme "miracle" ne se trouve pas dans le Coran, mais son synonyme l'est, à savoir "Aya" ou " Signe". Le Bien-Aimé  qu'Allah le bénisse et le salut, effectua de multiples miracles dont le Seigneur l'a honoré, il a affirmé son message par quelques Miracles que voici et que nous verrons en detail par la suite.



  • LE Noble Coran
  • La Fente de la Lune
  • Le déversement des pluies
  • L'écoulement de l'eau
  • Le débordement du puit
  • Un verre de lait suffit
  • La guérison du garçon
  • Une petite quantité de nourriture a
  • L'accroissement de la nourriture
  • Le remboursement de la dette
  • Les arbres se soumettent
  • Le tronc d'arbre
  • Les cailloux glorifient Dieu
  • La pierre salue le Bien-aimé
  • Une outre de beurre se vide
  • Le chameau
  • Le loup
  • L'aide apportée par le lion
  • La gazelle
  • Les implorations du Bien-aimé
  • Un aveugle recouvre sa vue
  • La salive du Bian-aimé
  • L'oeil de Kataba
  • La branche d'arbre se transforme en épée

Publié le 12 Décembre 2007

Muhammad avait réuni en lui, par son éducation, les meilleures qualités que l’on pouvait trouver chez les gens. C’était un modèle raffiné de pensée lumineuse et d’observation pertinente, élevé à un haut niveau de perspicacité et de sagacité, d’originalité dans les idées, de rectitude dans le jugement et de bon sens dans le choix des moyens et des objectifs. Il recourait au silence dans ses longues méditations, approfondissait la vérité, l’explorant jusqu’au bout.

Par la fécondité de son esprit et la pureté de son caractère, il avait pris connaissance des réalités de la vie des collectivités. Il se détournait des superstitions et traitait avec les gens sur la base du discernement et de la clairvoyance.

Toutes les fois qu’il trouvait qu’une chose était bonne, il y participait effectivement. Sinon, il se retirait dans sa solitude. Il ne buvait pas de vin et ne mangeait pas non plus ce qu’on avait sacrifié ou immolé pour les idoles. Il n’assistait à aucune des fêtes organisées par les idolâtres car il avait toujours éprouvé de l’aversion pour l’adoration futile et absurde des idoles.

Il ne supportait pas d’entendre jurer par Al-Lât et Al-Ozzâ. Il ne fait aucun doute qu’Allah (à Lui la Puissance et la Gloire) l’avait entouré d’un mur de protection.

Ainsi lorsque les penchants de l’âme le poussaient à vouloir découvrir par curiosité la jouissance de ce monde, toutes les fois qu’il voulait suivre des traditions blâmables, la bienveillance divine intervenait pour l’en empêcher.

Publié le 5 Décembre 2007

Lorsque Muhammad atteignit l’âge de 35 ans, les Qouraichites entreprirent de reconstruire la Kaaba. Celle-ci ne possédait pas de toit et un groupe de voleurs avait dérobé un des trésors qu’elle renfermait. Aussi, l’édifice avait déjà subi les intempéries et les aléas du temps affaiblirent ses fondations et lézardèrent ses murs. De plus, 50 ans avant la mission du Prophète , un torrent descendit sur la Mecque et s’abattit sur le temple sacré avec une violence qui faillit faire basculer la Kaaba.

Ainsi les Qouraichites furent obligés d’en renouveler les fondations, désireux de garder cet édifice, souvenir de la foi d’Ibrahim (Abraham) . Ils décidèrent tous ensemble de n’investir dans ce sens que les biens honnêtement acquis, écartant de ce fait la dot des prostituées, les biens résultant de l’usure ou d’une injustice. Les gens avait peur de détruire la Kaaba, alors Al-Walid Ibn Al-Moughira commença le travail de démolition. Les gens, après s’être rendus compte qu’aucun malheur n’avait atteint Al-Walid, le rejoignirent et continuèrent à démolir jusqu’à ce qu’ils atteignirent la fondation réalisée par Ibrahim . Occupés ensuite à construire, Ils divisèrent la Kaaba en plusieurs parties dont chacune était à la charge d’une tribu.

Chaque tribu rassembla des pierres et la construction commença. Lorsqu’on eut atteint l’endroit de la Pierre Noire, les tribus divergèrent sur la question de savoir qui d’entre elles aurait l’honneur de la mettre en place. Le conflit s’étendit sur 4 ou 5 nuits et faillit déclencher une guerre violente, puis les tribus se rassemblèrent pour trouver une solution juste. Ils décidèrent alors de prendre pour juge arbitre la première personne qui franchirait la porte de la Maison Sacrée où ils étaient réunis. Et ce fut Muhammad . Dès qu’ils le virent, ils s’exclamèrent : « Voici l’honnête (Al-Amine) ! Nous acceptons son arbitrage ! C’est Muhammad ! »

Lorsque Muhammad fut mis au courant du motif de leur conflit, il demanda qu’on apporte un morceau de tissu. Il plaça ensuite la Pierre Noire au milieu du tissu et demanda aux chefs des tribus en conflit de tenir chacun un côté de l’étoffe puis de soulever ainsi la Pierre Noire. Ils s’exécutèrent et quand ils atteignirent sa place, Muhammad prit la pierre et la mit lui-même avec sa main. Puis ils construisirent là-dessus, satisfaits du jugement équitable qui les avait départagés.

D’après Ibn Ishaq, au temps de l’Envoyé d’Allah, la Kaaba était de 18 coudées. Elle était revêtue de tissus coptes (qabati), puis elle fut revêtue de tissus yéménites (burud). Al-Hajjaj fut le premier à la revêtir de brocart.

Publié le 5 Décembre 2007

Khadija , fille de Khouwaylid, était une commerçante noble et aisée qui engageait des hommes à son service en leur confiant des transactions dont ils bénéficiaient. Ainsi, lorsqu’on loua devant elle la sincérité, la loyauté et la noblesse du Prophète , elle lui proposa d’aller faire fructifier une partie de son argent dans la région du Cham (Syrie). Elle le fit accompagner de son esclave Maysara.

Le Prophète  (paix et bénédiction d’Allah sur lui) qui était alors âgé de 25 ans, accepta l’offre et se rendit ainsi en Syrie pour la deuxième fois, après son voyage avec Abou Taleb et la rencontre avec le moine Bahira. Il y fit fructifier l’argent que Khadija lui avait confié, bénéficiant lui-même des gains acquis comme le stipulait leur accord ; il pouvait alors s’affranchir de l’hospitalité de son oncle.

 

De retour à la Mecque, Maysara informa Khadija (qu’Allah soit satisfait d’elle) de ce qu’il avait vu de la personnalité de Muhammad comme douceur, vertu, force de persuasion, pertinence et honnêteté. Sur ces bases, Khadija envoya l’une des ses amies, Nafissa Bint Manya, comme intermédiaire auprès de Muhammad pour lui faire part de son souhait de l’épouser. Ravi, le Prophète en informa alors ses oncles qui se rendirent alors chez Khouwaylid Ibn Asad pour demander sa fille en mariage pour leur neveu et le mariage fut conclu. La dot était de vingt chamelles.

 

Khadija avait alors quarante ans et était réputée être la meilleure femme de sa tribu en vertu de sa généalogie, sa richesse et son intelligence. Elle s’était déjà mariée deux fois auparavant : d’abord, à ‘Atiq Ibn ‘Aïd, dont elle eut pour fille Hind ; ensuite, à Zourara At-Tamimi qui mourut à son tour. De cette deuxième union naquit Hala.

Khadija était la première femme que le Messager d’Allah épousa et il ne se maria avec aucune autre femme jusqu’à la mort de celle-ci.

Elle est la mère de tous les enfants de l’Envoyé d’Allah à l’exception d’Ibrahim qu’il eut de Maria l’Egyptienne. Leurs enfants étaient donc Al-Qassim (d’où le surnom du Prophète : Abou-l-Qassim), ‘AbdAllah surnommé At-Tayib et At-Tahir pour les garçons. Tous moururent en bas âge, avant l’avènement de l’Islam. Quant à leurs filles, elles étaient : Rouqayah, Zaynab, Oum Kalthoum et Fatima qui vécurent toutes jusqu’à l'avènement de l’Islam et embrassèrent la nouvelle religion.

Publié le 5 Décembre 2007

 Après son retour de chez les Bani Sa’ad, Muhammad resta chez sa mère jusqu’à l’âge de six ans. Amina mourut au cours d’un voyage qu’elle avait entreprit pour se rendre à Yathrib (Médine) afin de rendre visite à la proche famille de son défunt mari, ‘AbdAllah. Elle y resta pendant un mois avant de prendre le chemin du retour. A mi-chemin, elle fut frappée d’une maladie qui s’aggrava tellement qu’elle en mourut, à Abwa, entre la Mecque et Médine.

C’est l’esclave affranchie de ‘AbdAllah, Oum Ayman (ou Baraka) qui prit en charge Muhammad jusqu’à leur arrivée à la Mecque. Elle le remit alors à Abdel Mouttalib qui décerna des égards inestimables pour son petit-fils Muhammad . Il lui vouait une compassion qu’il ne vouait à aucun de ses fils. Le tendre grand-père et généreux tuteur ‘Abdel Mouttalib cessa de vivre et laissa l’enfant âgé de huit ans. Toutefois, avant de rendre l’âme, ‘Abdel Mouttalib confia la garde de Muhammad à Abou Talib, oncle germain du Prophète.

Le Messager d’Allah resta ainsi plusieurs années sous la tutelle d’Abou Talib. Durant cette période des signes annonciateurs de sa future mission apparurent et des évènements sublimes se déroulèrent, comme nous le verrons prochainement, incha Allah.

Quand il atteignit l’âge de douze ans, le Messager d’Allah accompagna son oncle Abou Taleb au Cham (en Syrie) pour un voyage d’affaires. Ils arrivèrent à Basra, en Syrie, où ils campèrent près d’un ermitage occupé par un moine nommé Bahira. Celui-ci était érudit dans l’Evangile et le christianisme. Du haut de son monastère il aperçut la caravane des Qouraichites et remarqua un certain enfant marqué par les signes de la prophétie. Il désirait s’entretenir avec cet enfant, ainsi il offrit l’hospitalité à tous les membres de la caravane. Il questionna Muhammad sur ces faits et gestes quotidiens afin de vérifier qu’il s’agissait bien du prophète annoncé dans les livres antérieurs. A la vision de son dos, il reconnut aussi le sceau de la prophétie, une tâche entre ses deux épaules. Bahira questionna ensuite Abou Taleb au sujet de son neveu.

Le moine finit par être convaincu que l’enfant était le Prophète attendu. Il conseilla alors Abou Taleb de retourner avec l’enfant le plus vite possible à la Mecque, par crainte des juifs et des romains qui n’hésiteraient pas à lui nuire s’ils le reconnaissaient. Abou Taleb régla en hâte ses affaires et retourna rapidement à la Mecque avec son neveu.

 

Publié le 25 Novembre 2007

Nous avions vu que la première femme à allaiter Muhammad fut sa mère, Amina ; puis Thouwayba, la captive affranchie d'Abou Lahab. Ensuite, ce fut Halima de la tribu des Bani Sa'ad. Cette dernière découvrit, durant cette période d'allaitement du Prophète , toute la bénédiction qui accompagnait celui qui serait bientôt le Messager d'Allah. Voyons le récit qu'elle a fait elle-même à ce sujet, et qui nous est rapporté par Ibn Ishaq :

 

« J'ai quitté mon pays, un jour, avec mon mari et mon bébé, en compagnie d'un groupe de femmes des Bani Sa'ad, à la recherche de nourrissons à allaiter. C'était une année difficile, il ne nous restait rien.
Nous étions partis sur une ânesse blanche, conduisant une vieille chamelle qui ne donnait pas une goutte de lait. Nous n'avions pas dormi la nuit à cause des cris de faim de notre bébé.

Mes seins ne donnaient pas assez de lait pour lui suffire, et la chamelle n'en produisait rien pour le nourrir. Nous espérions être soulagés de ces angoisses et partîmes donc à la Mecque en quête d'un nourrisson. Je sortis donc sur mon ânesse qui était si faible et si maigre que les autres ânes nous distancèrent.

Aucune des femmes venues à la recherche d'un bébé à allaiter, lorsqu'elle apprenait qu'il était orphelin, ne voulait prendre le Messager d'Allah, et ce parce que nous nous attendions à des actes de bienfaisance de la part des pères. Toutes les femmes qui m'accompagnaient avait trouvé un nourrisson sauf moi. Sur le point de repartir, je dis à mon mari : «Par Dieu! Il m'est désagréable de rentrer sans nourrisson. Je vais prendre cet orphelin». Il répondit : « Je n'y vois pas d'inconvénient. Il sera peut-être pour nous une source de bénédiction ». Ainsi, j'allais le prendre, et en réalité, je faisais cela parce que je n'avais pas trouvé d'autre que lui.

De retour au campement, je le mis dans mon giron. Mes seins se remplirent de lait. Il téta à satiété et s'endormit. Son frère (de lait) téta aussi et trouva le sommeil. Mon mari alla surveiller la chamelle et trouva que ces mamelles étaient gonflées de lait. Il se mit à la traire. Nous bûmes à notre aise et passâmes une nuit tranquille. Au matin mon mari me dit : « Tu sais Halima, ce petit que tu as pris est béni. – Je le souhaite bien, répondis-je ».

 

Nous partîmes. Je montais sur l'ânesse avec le nourrisson. Elle était si active qu'elle dépassait tous les autres ânes. Etonnées, mes compagnes dirent : « Fille d'Abou Thouwayb ! Est-ce là l'ânesse que tu montais à notre sortie ? ». Je leur répondis : « Oui, c'est la même ». Et je me disais qu'il y avait là une grande chose. Nous arrivâmes chez nous, à Bani Sa'ad, la plus aride des terres à ma connaissance. Mon troupeau de brebis revenait du pâturage le soir, repu, les mamelles gonflées de lait. Les gens de notre tribu qui vivaient près de nous disaient à leurs bergers : « Allez faire paître les moutons là où le berger de la fille de Abi Thouwayb mène les siens ». Mais leurs troupeaux ne cessaient de rentrer affamés, sans une goutte de lait, contrairement au mien. Nous avons joui de cette aisance durant les deux ans de l’allaitement, jusqu'au moment où Muhammad fut sevré.

Nous avons vu précédemment la bénédiction et l'abondance que la présence du Prophète parmi eux a procurées à Halima et son mari. Laissons Halima nous raconter la suite des évènements qui se déroulèrent à cette période.

« Muhammad évoluait magnifiquement, mieux que les autres garçons. A l'âge de deux ans il possédait déjà une constitution très solide. Nous le ramenâmes chez sa mère, mais espérions le garder, vu la bénédiction qui avait accompagné son séjour parmi nous. Nous en parlâmes à sa mère et je lui dis : « Si tu laissais ton fils avec moi, jusqu'à ce qu'il devienne plus solide, cela le préserverait des épidémies de la Mecque ». Nous insistâmes tellement qu'elle consentit à le laisser repartir avec nous ». Halima raconta ensuite l'épisode décrivant l'ouverture de la poitrine du Prophète .

 

Voyons ce qu'a rapporté Anas Ibn Malik à ce sujet, d'après Moslim : « Djibril (Gabriel) s'était présenté au Messager d'Allah alors que celui-ci jouait avec les autre enfants. Il le saisit, l'étendit au sol et lui ouvrit le coeur duquel il sortit une impureté en lui disant : « C'est la part de Satan qui est en toi ». Il lava ensuite cette impureté dans une cuvette en or avec de l'eau de Zemzem et la remit à sa place. Les garçons se précipitèrent vers sa mère (nourricière) et dirent : « On a tué Muhammad ». Les gens accoururent vers lui et le trouvèrent tout pâle. »

Après cet évènement, Halima eut tellement peur qu'elle ramena l'enfant chez sa mère. Amina, étonnée par ce retour après que Halima ait tant insisté pour garder Muhammad , questionna Halima qui finit par lui expliquer ce qu'il s’était passé.  Confiante et pleine de sérénité pour le destin de son enfant, Amina autorisa Halima à lui laisser l'enfant et à repartir vers sa tribu. C'est ainsi que se termina le passage de Muhammad au sein Bani Sa'ad.

 

Publié le 22 Novembre 2007

Muhammad était une miséricorde pour l'univers. Sa vie brille toujours comme un symbole de lumière et de direction pour tous les temps et pour toute l'humanité.  Il était le dernier messager de Dieu envoyé à l'humanité, le Sceau des prophètes. Il appela à l'unicité divine

 

La ilaha il Allah Mouhammad Rassoul Allah

Nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah et Mouhamad est son Messager

Telle est sa vie et le message de l'Islam.

 

  Muhammad le dernier des prophètes, est né dans le désert aride d'Arabie, environ six cent ans après Jésus dans la ville de la Mecque, située dans une profonde vallée entourée par un rideau de montagnes dentelées, brunes et noires.

 

 L'orphelin solitaire

       Muhammad était un orphelin. Son père était mort avant même sa naissance. Il a donc été élevé et sevré dans le désert, selon la coutume arabe de l'époque. À l'âge de six ans, sa mère Amina décéda à son tour, il fut dès lors élevé par son grand-père, 'Abd-al-Muttalib, et plus tard, par son oncle paternel, Abû Talib.

La Mecque était une ville importante et très connue, principalement parce qu'elle abritait la Ka'ba, la première maison jamais construite pour l'humanité à la gloire du Dieu unique. Elle avait été construite environ trois mille ans plus tôt par le prophète Abraham avec l'aide de son fils Ismaël [ que la paix soit sur eux ].

C'était là, dans cette vallée déserte et aride, qu'Abraham, selon la volonté divine, avait laissé sa femme Hajar avec leur enfant Ismail.

Petit à petit, avec le temps, la Mecque devint une ville de pèlerinage et un centre culturel et commercial important dans laquelle, passaient de grandes caravanes qui allaient au Nord vers la Syrie et au Sud vers le Yémen. Muhammad était un descendant direct d'Abraham par Ismail, appartenant à la noble et célèbre famille des Bani Hashim.

 

En tant que berger, Muhammad avait l'habitude de garder, sous un soleil de plomb, les moutons et les chèvres aux environs des collines entourant la Mecque : un entraînement familier, semble-t-il, pour tous ceux qui étaient destinés à porter la prophétie.

 

Le digne de confiance

Jeune homme, Muhammad  était connu auprès de tous comme al-Amîn, « celui sur qui l'on peut compter », grâce à son honnêteté et à son noble caractère. Son oncle l'aimait profondément et l'emmenait avec lui en Syrie lors de ses voyages d'affaires. Cela donna à Muhammad la possibilité d'apprendre à gagner sa vie en tant que commerçant. Il menait ses affaires avec succès. Bien qu'il fut relativement pauvre, son honnêteté et sa nature généreuse faisaient qu'il était aimé et qu'il avait la confiance de tous ceux qui le connaissaient.

 

       À cette époque, vivait à la Mecque une des femmes les plus honorables. Elle s'appelait Khadija. Muhammad travailla pour elle et lorsqu'il atteignit l'âge de 25 ans, il reçut de sa part une demande en mariage indirecte. Bien qu'elle fût son aînée et déjà deux fois veuve, Muhammad accepta son offre. Ils se marièrent et vécurent heureux. Elle donna naissance à deux garçons et quatre filles. Malheureusement, les deux garçons moururent en bas âge ; ce fut, cependant, un mariage idéal et ils vécurent une vie de famille comblée de bonheur.

 

La Pierre Noire

 La compagnie de Muhammad , ainsi que ses sages conseils, étaient grandement recherchés par tous. Il est rapporté qu'une fois, alors que l'on était entrain de réparer la Ka'ba à cause de violentes inondations qui en avaient dévasté les murs, il y eut un désaccord entre les quatre principales tribus des Quraïsh pour savoir laquelle parmi les quatre aurait l'honneur de replacer la pierre noire sacrée. Une dispute était sur le point d'éclater quand un des anciens proposa : « Que la première personne qui entre soit notre juge ! ».

A leur grande joie, le premier à entrer fut Muhammad . « C'est al-Amîn, l'honnête », s'écrièrent-ils. Muhammad fut mis au courant de la situation et il demanda qu'on lui apporte un morceau de tissu. Il plaça la pierre noire sur le vêtement et demanda aux membres de chaque tribu d'en tenir un coin de façon à pouvoir soulever la pierre et il la remit lui-même à sa place. Il sut donc, avec intelligence, mettre fin à cette querelle et il évita, de surcroît, un risque de guerre.

       Les Arabes de l'époque avaient de grandes qualités. Ils étaient courageux, généreux et loyaux, et néanmoins, ils se trouvaient souvent impliqués dans de petites disputes, se querellant sans cesse, prêts à répandre le sang à la moindre occasion. Ils avaient peu de respect pour le faible, l'orphelin et la veuve, et se livraient fréquemment à des beuveries et à des frivolités. À cause de l'important statut donné aux garçons, les pères avaient la détestable habitude d'enterrer vivantes les petites filles qu'ils ne voulaient pas à leur naissance. Au demeurant, à l'origine de ces maux, on trouve le polythéisme.

 

Polytheistes et idôles

       Le polythéisme, le culte des idoles, était pratiqué, à l'époque, par la presque totalité de la population. La religion éternelle laissée en héritage par Abraham l'adoration du Dieu Unique - avait avec le temps été enterrée et oubliée. Au fil des ans, environ trois cent soixante idoles et statues représentant de faux dieux avaient été installées à l'intérieur et autour de la Maison Sacrée et étaient adorées comme des seigneurs et des intercesseurs. Même les fidèles de Moïse et de jésus s'étaient écartés du monothéisme originel d'Abraham et ils s'étaient divisés en tribus et en sectes séparées.

Muhammad était une personnalité exceptionnelle. Il ne prit part à aucune des pratiques polythéistes.

 Il prit l'habitude, très tôt, de se retirer dans une grotte isolée dans les environs de la montagne appelée Hirâ', non loin de la Mecque, pour purifier son coeur et prier pour la recherche de la Vérité.

Avec le seul bruit du vent dans sa solitude, il contemplait les signes de l'univers.

 

Publié le 21 Novembre 2007

La naissance du Prophète Mohammed (saws).

Le dernier des Messagers d’Allah [ paix et bénédiction  d’Allah sur lui ] naquit à la Mecque au mois de Rabi’ Al-Awwal, durant l’année dite de « l’éléphant » en rapport à l’évènement qui est relaté par une sourate du Coran et dont nous allons voir le récit, incha Allah.

Abraha Al-Achram, un abyssinien représentant général du Négus au Yémen,
avait constaté que les Arabes faisaient leur pèlerinage à la Kaaba
. Il construisit alors une grande église à San’a, d’une architecture magnifique et aux dimensions démesurées, afin d’y orienter le pèlerinage des Arabes. Les Arabes, en particulier les Qouraichites, répugnèrent cela ; L’un d’entre eux profita d’une nuit pour entrer clandestinement dans l’église et en souilla la Qibla à l’aide de matières fécales.

Mis au courant de cet acte,
Abraha devint fou de rage et décida de lever une armée gigantesque pour aller détruire la Kaaba. Pour ce faire il choisit un énorme éléphant, parmi ceux que comptait cette armée, et se mit en marche vers la Mecque.

Informés de ses intentions, les Arabes décidèrent qu’ils devaient empêcher Abraha d’accéder à la Kaaba, quel qu’en soit le prix. Mais toutes les tentatives d’opposition à la marche d’Abraha échouèrent, si bien que l’armée arriva à proximité de la Mecque, à un endroit appelé Al-Maghmas. Là, l’armée attaqua les troupeaux appartenant aux Mecquois et prirent comme butin deux cent chameaux dont le propriétaire était ‘Abdel Mouttalib.

Abraha envoya un émissaire à la Mecque, un homme du nom de Hinata, pour ramener le chef de cette ville et faire connaître qu’Abraha n’était pas venu pour les combattre, à moins qu’ils ne s’interposent pour l’empêcher d’accéder à
la Maison Sacrée. On conduisit Hinata chez ‘Abdel Mouttalib, avec qui il retourna au camp pour le présenter à Abraha.

Lorsque Abraha demanda à ‘Abdel Mouttalib ce qu’il désirait, celui-ci répondit qu’il souhaitait récupérer ses deux cent chameaux. Abraha fut alors surpris par cet homme  qui se souciait plus de ses chameaux que de la Kaaba, lieu de culte de son peuple et de ses ancêtres, qu’il s’apprêtait à détruire. Abraha fit part de son étonnement et de son incompréhension à ‘Abdel Mouttalib qui lui répondit : « Je suis le propriétaire de ces chameaux ; quant à la Maison Sacrée, elle a un Seigneur (propriétaire) qui la défendra ». Abraha répliqua que ce Seigneur ne pourrait l’empêcher d'accomplir ses intentions. Il rendit à ‘Abdel Mouttalib ses chameaux et le laissa retourner à la Mecque.

 

De retour à la Mecque, 'Abdel Mouttalib ordonna aux mecquois de quitter la ville et de se réfugier dans les montagnes, se mettant ainsi à l'abri de la réaction d'Abraha et de son armée.

Le lendemain matin, Abraha et son armée entrèrent dans la Mecque. Lorsqu'ils dirigèrent l'éléphant vers la Kaaba, celui-ci s'agenouilla. Les soldats le frappèrent violemment et se servir de tous les moyens pour le faire lever, mais en vain. Et pourtant il trottait dès lors qu'on l'orientait vers une toute autre direction.

Cette situation prévalut jusqu'au moment où Allah
envoya sur eux des oiseaux par volées qui leur lançaient des pierres d'argile qui n'atteignaient l'un des soldats sans le tuer. Ils furent ainsi réduits à l'état de paille mâchée. Ceux qui survécurent prirent la fuite en tous sens, se heurtant les uns aux autres, et ne sachant où fuir...  Quant à Abraha, Allah le frappa d’une maladie lui ravissant tous les doigts et il périt une fois arrivé à San'a (sa ville de départ). Après que l'armée fut décimée, les mecquois regagnèrent leurs maisons sains et saufs.

Cet évènement eut lieu au mois de Mouharram, premier mois de l'année musulmane, peu de temps avant la naissance du Prophète Muhammad .  On peut noter une chose importante, c'est que les Qouraichites qui ont assisté à cet évènement de leur vivant et qui ont écouté la sourate révélée par Allah relatant ce récit n'ont pas crié au mensonge lors de la Révélation de ces versets. On ne peut qu'en déduire que cet évènement s'est historiquement déroulé tel que les versets coraniques nous le mentionnent.


   A propos de la naissance même du Prophète , ibn Sa’ad a rapporté que la  mère de l’Envoyé d’Allah
(paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : « Lorsque je l’ai mis au monde, de mon entrejambe a jailli une lumière qui illumina les palais de la Syrie. » Ahmad et Ad-Darimi ont rapporté quelque chose de similaire.

Après avoir accouché, Amina envoya quelqu’un auprès de ‘Abdel Mouttalib pour annoncer la naissance de son petit fils. Réjoui par la nouvelle, il arriva, prit le nouveau né, l’amena dans la Kaaba, invoqua et remercia Allah . Il lui choisit le nom de
Muhammad, nom inconnu des arabes, à l’époque. Il le circoncit au septième jour comme le faisaient les arabes.

La première femme à allaiter Muhammad après sa mère fut Thouwayba, la captive affranchie d’Abou Lahab. Elle l’allaita à un moment où elle allaitait son propre fils Masrouh. Cette femme avait déjà allaité Hamza ibn ‘Abdel Mouttalib et ensuite Abou Salama ibn ‘Abdel Asad Al-Makhzoumi.

Ensuite, ‘Abdel Mouttalib chercha une nourrice pour le prophètedans le village des Bani Sa’ad. En effet, les arabes avaient coutume de chercher des nourrices pour leurs enfants à l’extérieur de la métropole pour leur éviter les maladies, les doter d’une forte constitution, développer leurs muscles et leur permettre de comprendre l’arabe dès le bas âge.
Il choisit donc une femme appartenant à cette tribu de Bani Sa’ad ibn Bakr et dont le prénom était Halima. Elle était la fille de Abi Thouwayb et l’épouse de Abou Kabcha, issu de cette même tribu.

 

Publié le 20 Novembre 2007

 Mohammed (saws) El Amine.

Environ 600 années après le départ du prophète Issa (Jésus) , comme Allah n'avait envoyé aucun autre Messager sur terre, les gens étaient plongés dans l'obscurité. Ils avaient oublié Dieu. Ils avaient oublié les bonnes paroles prêchées par les Prophètes.

Ils fabriquaient des idoles et les adoraient. Ils adoraient aussi les arbres, la mer, le soleil, la lune etc... Ils consommaient des boissons alcoolisées et s'adonnaient aux jeux de hasard. Ils enterraient leurs filles vivantes et brûlaient vives les veuves. Bref, le monde était dans le plus grand égarement et dans la plus grande perdition.

On avait cessé d'adorer le Dieu Unique. Il était alors nécessaire qu'un Messager vienne de la part d'Allah pour guider à nouveau l'humanité vers le chemin de la Vérité.

 

Sa Naissance.

       C'est alors à la Mecque, que le prophète (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa paix), très probablement le lundi 12 du mois de "Rabi'oul Awwal" de l'année de l'éléphant.

Lors de la naissance de Mohammad , plusieurs événements eurent lieu à travers le monde ; ainsi le palais de l'empereur perse trembla et un feu qui était allumé depuis des siècles dans un de leurs temples s'éteignit.

 

 

Sa Garde.

       Son père Abdoullah mourut deux mois avant la naissance de Mohammad. Agé alors de 6 ans, après la mort de sa mère Amina, il fut pris en charge par son grand-père Abdoul Mouttalib. Mais deux ans, deux mois et dix jours après la mort de sa mère, Abdoul Mouttalib tomba gravement malade. Il appela alors à son chevet tous ses fils et décida qu'après sa mort, Mohammad serait confié à l'un d'eux : Abou Talib.

Abdoul Mouttalib mourut quelques temps plus tard alors que Mohammad n'avait que 8 ans. Abou Tâlib était l'oncle de Mohammad. Il avait une famille nombreuse mais malgré cela il n'hésita pas à recueillir Mohammad .

Pour pouvoir élever sa famille, il allait jusqu'en Syrie (le Châm) pour faire du commerce.

 

Un signe. 

 

       Lorsque Mohammad fut âgé de 12 ans, son oncle Abou Tâlib décida de faire un voyage vers la Syrie. Le jeune Mohammad voulut l'accompagner mais Abou Tâlib refusa à cause des difficultés du voyage. Puis comme il insistait beaucoup, il accepta de l'emmener avec lui. Ce fut son premier voyage vers la Syrie.

Ce fut à l'occasion de ce voyage qu'il rencontra un moine nommé "Bahira" qui reconnut en lui les signes distinctifs du Prophète qui avait été prédit dans l'évangile et qui était attendu. Il conseilla à Abou Tâlib de ramener Mohammad rapidement vers Makkah et de bien veiller sur lui.

 Mohammad avait cultivé pendant son enfance et sa jeunesse un certain caractère et une force morale tout à fait différents des autres. Il avait de bonnes manières. Il était honnête et loyal. Aussi, les gens de Makkah l'appelait "Al-Amine" (le digne de confiance).

Khadija. 

 

      Il y avait à la Mecque une femme veuve très riche qui s'appelait Khadija (qu'Allah l'agrée). Elle faisait du commerce à Makkah mais aussi en dehors de l'Arabie, par l'intermédiaire d'autres personnes.  Quand elle apprit que Mohammad était l'homme le plus honnête de la Mecque, elle lui proposa de conduire une de ses caravanes commerciales vers la Syrie, en échange d'un salaire.

Mohammad accepta sa proposition et accomplit ainsi son second voyage vers ce pays. Maysara ( une servante de Khadija, qui les accompagnaient) constata aussi lors de ce voyage d'autres signes étranges concernant Mohammad. Elle en fit alors part à Khadija (qu'Allah l'agrée) à son retour.

       Khadija (que Dieu l'agrée) était une femme riche et éduquée. Elle envoya alors une messagère nommée Nafiça chez l'oncle de Mohammad pour lui faire part de son désir d'épouser Muhammad. La demande ayant été acceptée, Mohammad, était alors âgé de 25 ans lorsqu'il épousa Khadija qui pour sa part avait 40 ans.

Elle a vécu plus d'un quart de siècle (plus de 25 ans) avec son époux. Mohammad n'épousa pas d'autres femmes tant que Khadija était encore en vie. Elle fut sa meilleure épouse et compagne. De cette union, naquirent quatre filles et deux fils. Les deux fils s'appelaient Quassim et Tahir. Tous deux moururent en bas âge. Les filles s'appelaient Zeïnab, Oum Koulçoum, Roquayya et Fâtima.

 

La Révelation.

     Avant la première révélation, il avait l'habitude de se rendre dans une grotte au mont "Hirâ" pour méditer.

Ce fut là ; pendant une nuit du mois de Ramadan, à l'âge de 40 ans, que soudainement, Mohammad perçut une présence, dans le silence de la nuit.

Une voix se fit entendre :

"Lis !" Mohammad était bouleversé. "Je ne sais pas lire" lorsque la voix répéta l'ordre c'est comme si la terre s'était mise à trembler :    " Lis !"  
 -  " Que dois je lire ? "

Puis soudain, il se sentit comme libéré.



اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ

خَلَقَ الْإِنسَانَ مِنْ عَلَقٍ

اقْرَأْ وَرَبُّكَ الْأَكْرَمُ

الَّذِي عَلَّمَ بِالْقَلَمِ

عَلَّمَ الْإِنسَانَ مَا لَمْ يَعْلَمْ


" Lis ! au nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a créé l'Homme d'un caillot de sang. Lis car ton Seigneur est le Très Généreux. Qui a instruit l'Homme au moyen du Calame, de la plume. Il lui a enseigné ce qu'il ne savait pas. "   [ Sourate 96 L'adhérence - Verset 1 à 5 ]

       Ce furent les 5 premiers versets du Glorieux Coran, la voix était celle de Gabriel , l'esprit de Foi et de Vérité, qui fut envoyé par Dieu au dernier des prophètes. Mohammad était envoyé à l'Humanité tout entière, pour guider les Hommes mais aussi les Djinns vers le chemin de Dieu.

 

Son message. 

 

L'aimé d'Allah, comme il fut surnommé, reprocha aux Mecquois leurs idoles (statues qu'ils prenaient pour Dieu), les appela à adorer le Créateur Unique et leur récita les versets du Coran pour les guider dans la bonne voie.

Comme réponse il fit face à la torture et l'oppression. Lorsque les Mecquois prirent conscience de leur incapacité à lui faire face, il lui offrirent royauté, argent et pouvoir mais Mohammad (paix et bénédictions) refusa et dit :

" Même si vous me posez le Soleil sur ma main droite  et la Lune sur ma main gauche, je ne renoncerais pas à mon Message "

Ce message de quelques mots mais qui pesait plus lourd que les cieux et la terre était :

 Ô vous les gens ! Dites il n'y a nulle divinité digne d'adoration sauf Allah et vous réussirez !

 

Les persécutions.

 

       Lentement, un par un, le nombre des musulmans augmentait, guidés par le prophète bien-aimé. Mais les musulmans furent l'objet de persécutions dès les premiers temps de l'Islam. On riait et on se moquait d'eux, et comme si cela ne suffisait pas, les non croyants avaient même recours à des attaques et à des tortures physiques.

Quelques centaines de musulmans réussirent à quitter la Mecque, abandonnant leur maison, cherchant refuge en Abyssinie voisine, terre chrétienne, et ceux qui restèrent, subirent des persécutions de plus en plus violentes. Une nouvelle tactique fut mise en place par les chefs de la Mecque. Ils contraignirent le prophète et ses compagnons à vivre dans un endroit isolé de la ville, et aucune provision ne leur parvenait.

 

L'aimé d'Allah. 

 

 

       Grâce à Dieu, les persécuteurs cessèrent cette pratique inhumaine. Le blocus fut finalement levé et la situation se modifia quelque peu. Les gens purent à nouveau observer et écouter le prophète .


       C'était un bel homme, de taille moyenne, les cheveux et la barbe noire, s
es paroles étaient toujours pleines de sagesse et de conseils. La gentillesse et la miséricorde de Mohammed étaient inégalables. Il accorda une place d'honneur à la femme, une place dans la société qui était inimaginable, un honneur en islam, que l'on ne trouvait nulle part ailleurs.

 

Le voyage nocturne : Al Isra wal Mi'raj

 

 Ce fut lors de la dixième année de la révélation que le prophète Mohammad perdit son oncle Abou Talib, suivit de la mort de son épouse Khadija, de plus il fut mal traité par le peuple de Ta'if  lorsqu'il vint leur délivrer le message.

Ce fut une année de tristesse pour le prophète . Mais c'est cette année là que Dieu envoya l'ange Gabriel, pour l'élévation suprême du corps et de l'esprit, le voyage nocturne : Al Isra wal Mi'raj.

Un voile séparait le prophète de son Seigneur et c'est là que Dieu offrit le plus grand honneur à Mohammad :  les cinq prières quotidiennes, le deuxième pilier de l'Islam. A la suite de ce voyage miraculeux les incrédules redoublèrent de moqueries et de persécutions envers le prophète .

 

L'Hégire. 

 

      C'est alors qu'une délégation de la ville de Yathrib, située à environ 400 Km de la Mecque proposa l'hospitalité à Mohammad et à sa communauté.

Mohammad accepta après treize années d'appel à l'Islam, à la Mecque. Il immigra, lui et les "convertis" à l'Islam, vers Médine, lieu où la religion a pu s'épanouir et où Mohammad devint le chef de ce nouvel Etat.

C'est ce que l'on a appelé l'Hégire, et qui marque le commencement du calendrier islamique.

 

L'autorisation de se défendre. 

 

       Beaucoup de gens à Médine, ont constaté les bienfaits de l'Islam, et se sont "convertis". Cependant, les Mecquois étaient toujours déterminés à éliminer la communauté musulmane, et ce fut au cours de la deuxième année de l'hégire, pendant le mois de Ramadan, après de nombreuses persécutions que Dieu le Très Haut donna la permission de se défendre.

 

"Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués. Parce qu'ils ont été injustement opprimés. Dieu est Puissant pour les Secourir."  [ Sourate Le Pèlerinage 22 - Verset 39 ]

 

 Les batailles.

 

       La première guerre fut appelée la bataille de Badr ; les Musulmans, (trois fois moins nombreux que les Mecquois qui étaient au nombre de mille), sont sortis vainqueurs miraculeusement, avec l'aide de Dieu .

Bataille après bataille, les musulmans prouvèrent qu'ils pouvaient résister à toutes les attaques grâce Dieu et Médine ne fut plus jamais attaquée. Ce fut au cours de la sixième année de l'Hégire qu'une trêve fut décrétée entre Mohammad et les mecquois, c'est ce qu'on appela "le pacte d'Al-Hudaybiyya".

 

La victoire. 

 

C'est en 629 ; huitième année de l'Hégire, deux ans après la trêve dont les termes étaient constamment violés par les mecquois, que le prophète Mohammad décida de se rendre à la Mecque avec une armée de dix milles hommes pour s'emparer de la ville.

Ce fut un miracle, pas une goutte de sang ne fut versée et le prophète passa la porte de la ville, sur son chameau, la tête baissée, en toute humilité, tandis que tous ses ennemis le regardaient.

Il pardonna aux plus grands ennemis de l'islam, face à cette miséricorde, les gens de la Mecque embrassèrent l'Islam sans contrainte.

Le prophète entra dans l'enceinte de la Ka'aba, où se trouvaient les trois cent soixante idoles et statues devant lesquelles les Arabes se prosternaient. Une par une, sur l'ordre du prophète, les idoles furent détruites. Le prophète s'installa à Médine qui devint la capitale du nouveau monde musulman.

 

Son Heure. 

 

       Dieu le Très Haut, rappela son prophète  à l'âge de 63 ans, il mourut dans sa maison à Médine, ne laissant derrière lui que quelques biens, le monde à ses pieds mais sans un dinar à son nom. Alors que personne ne voulu le croire, Abou Bakr, le véridique dit ceci :

" A quiconque adorait Mohamed, j'annonce la mort de Mohamed.  
Mais à celui qui adore Allah, Le Seigneur est vivant et ne meurt jamais "

 
L'esprit de son message demeure aussi clair et vivant que lorsqu'il fut révélé :

 

Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions a Muhammad et a la famille de Muhammad . Tu es certes Digne de louange et de glorification.